Inhibition intellectuelle et troubles alimentaires
Melitta Schmideberg
"Zeitschrift für psychoanalytische Pädagogik, VIIIe année, 1934, p. 109 et suiv."
Ce texte publié en 1934 est une référence de Lacan qui le site dans "Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la « Verneinung » de Freud", et qui n'avait pas été traduite jusque là. Dans ce texte Melitta Schmideberg évoque le cas de celui qui sera ultérieurement connu comme "l'homme aux cervelles fraîches". Ernst Kris qui sera son second analyste publiera son cas dans son article "Psychologie du moi et interprétation dans la thérapie psychanalytique" que vous trouverez également sur ce site.
-
Inhibition intellectuelle et troubles alimentaires[1]
Melitta Schmideberg
La psychanalyse a montré que la première relation du nourrisson va au sein maternel, et que cette relation, tout comme son rapport à la nourriture, sont déterminants pour l’ensemble de sa conduite avec son environnement. Une patiente aliénée disait : « Au fond, lire, aller au théâtre, faire une visite, tout est comme manger. D’abord on espère beaucoup, ensuite on est déçu. Quand je viens à ma séance, je mange vos meubles, vos vêtements, vos paroles. Vous mangez mes paroles, mes vêtements, mon argent. Quand on travaille on se fait manger par l’employeur. Et en même temps on mange aussi. Pendant un temps je suis affamée, ensuite je ne peux à nouveau rien manger. »
Les troubles alimentaires sont pathognomoniques des troubles de la relation d’objet et de la relation à la réalité. La petite Beryl[2] qui souffrait d’une forte inhibition alimentaire était par ailleurs sans désirs ni affects, ne parlait à personne en dehors de sa famille la plus proche et ne vivait que dans son monde imaginaire. De la même façon qu’elle commença à montrer de l’appétit, elle commença aussi à exprimer des intérêts et des désirs normaux. Chez Edna, une débile de 3 ans ½, il y avait une inhibition presque complète de la capacité identificatoire et de la compréhension intellectuelle. Elle souffrait de troubles alimentaires sévères et avait déjà comme nourrisson anormalement évitée de porter des choses à la bouche ou de mordre. Lorsqu’au cours de l’analyse elle commença à rattraper son retard et à manger avec plaisir et avidité, elle commença aussi à se développer normalement d’un point de vue intellectuel.
Les fonctions des organes des sens sont mises au service des pulsions d’autoconservation et déterminées par des buts pulsionnels libidinaux (détournés ou pas). De plus, l’absorption par les organes des sens et la compréhension intellectuelle sont mis au même niveau que l’incorporation orale, et les affects d’avidité, de désir, d’angoisse, d’inhibition, etc. de l’alimentation y sont transposés. (Voir par comparaison les expressions « avoir soif de sa beauté », « manger des yeux », « régaler les oreilles » etc.) [109/110]
Des conflits pulsionnels peuvent par voie de conséquence inhiber ou faciliter les fonctions des organes des sens et le rapport à la réalité qui s’y fonde, et ce de deux façons :
- Par des conflits qui sont en rapport avec les buts pulsionnels libidinaux que les perceptions sensorielles servent (par exemple inhibition ou facilitation des observations sexuelles).
- Par la perturbation de l’activité libidinale qui s’est investie dans un second temps dans la fonction perceptive ou le processus de pensée. (Quand par exemple regarder, sentir des odeurs ou penser sont ressenties comme des activités orales, alors des inhibitions alimentaires peuvent être remplacées par des inhibitions visuelles, olfactives ou intellectuelles.)
Une patiente qui comme enfant eut de très grandes difficultés alimentaires, lesquelles ne disparurent ensuite que partiellement, eut de grandes difficultés à l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Aujourd’hui elle se plaint toujours de ne rien pouvoir prendre[3]. Souvent elle n’entend ou ne comprends pas ce qu’on lui dit. Elle a de grandes difficultés de prendre connaissance de la réalité. Elle craint que dans l’analyse je ne veuille lui « imposer la réalité », tout comme enfant on lui imposait la nourriture et l’apprentissage. Bien que dans un premier temps il sembla qu’elle n’eut pas de trop graves perturbations de la relation d’objet, elle me dira ensuite, après de nombreux mois d’analyse que je lui avais paru jusque-là complètement irréelle, et que je devenais à présent plus réelle, comme une sculpture qui apparait progressivement dans le bois brut. Après une période d’analyse, concomitamment à une réduction de ses difficultés alimentaires, il s’avéra qu’elle put d’un coup dessiner de façon réaliste, ce qu’elle ne savait pas faire auparavant. Lorsqu’elle faisait des sculptures en bois – ce qui était pour elle plus « réel » que les dessins, au début elle vomissait. La première sculpture qu’elle tenta représentait un enfant. Lorsque son environnement, objets et personnes, lui devint plus réel, ses propres sentiments et conflits lui devinrent plus clairs et réels également. Ce n’est qu’après un an d’analyse qu’elle prit vraiment connaissance des difficultés qui l’y avaient conduite. Auparavant, ses fluctuations d’humeur, ses dépressions et idées suicidaires, lui paraissaient irréelles ou artificielles, ou alors, lorsque leur intensité s’amenuisait, elle les oubliait complètement.
L’attitude envers la réalité extérieure correspond le plus souvent à celle qu’on a envers la réalité intérieure, envers les affects [110/111], car ce n’est qu’au moyen des affects qu’on acquiert une relation au monde extérieur. Les propres affects sont habituellement assimilés au contenu du corps propre, aux objets incorporés.
Le constat d’Abraham que la fonction d’absorption de la nourriture sert de modèle de représentation pour la compréhension (assimilation) intellectuelle ultérieure a été confirmé par plusieurs analystes. Tous les cas d’inhibition intellectuelle que j’ai analysés ont pu être rapportés à une inhibition alimentaire antérieure. Dans les cas où l’inhibition alimentaire n’est pas remplacée par une inhibition intellectuelle il semble que cela soit dû au fait que l’absorption intellectuelle soit éprouvée comme moins réelle et moins agressive, et pour cela provoque moins d’angoisse que le réel déchiquetage de la nourriture par les dents.
La patiente schizophrène évoquée ci-dessus souffrait de graves troubles alimentaires dans l’enfance. Une forte avidité orale avait provoqué une inhibition alimentaire réactionnelle. A l’âge d’environ dix ans elle surmonta cette inhibition dans une large mesure car, par angoisse, elle dut surcompenser les sentiments de dégoût et d’agression envers la mère qui s’exprimaient dans le refus alimentaire. Il était préférable qu’elle mange d’elle-même plutôt que sa mère ne l’y contraigne et n’introduise la nourriture de force dans un autre orifice – par exemple dans l’œil ou l’anus. Son côté fuyant et craintif envers les autres était déterminé par les mêmes faits que l’inhibition alimentaire. Mais une plus grande angoisse la contraignit à dépasser cette appréhension, à être « poli », à faire tout comme les autres, et à manger tout. Il n’y avait de vraiment précieux pour elle que ce qu’elle se procurait en secret, la nourriture qu’elle volait en dehors des heures de repas. Mais son excessive angoisse ne lui permettait pas de satisfaire ce penchant. Si quelqu’un savait ce qu’elle possédait, mangeait, étudiait, etc., de suite cela perdait sa valeur ; il pouvait le lui prendre ou l’entraver dans sa jouissance, - c’est pourquoi il était préférable qu’elle y renonce d’elle-même.
Son attitude envers la nourriture était aussi déterminante dans son rapport à l’argent et au savoir. En réaction à son désir de recevoir beaucoup d’argent des parents (avidité orale), elle avait des sentiments de culpabilité extraordinairement forts. C’est pourquoi [111/112] elle voulait éviter de recevoir quelque chose des parents. Mais comme cette attitude était liée au désir agressif d’être indépendante des parents (réaction d’opposition orale), elle devait surcompenser cela et jouer le rôle du petit enfant dépendant des parents. Ceci était aussi conditionné par sa puissante angoisse d’appauvrissement (mourir de faim).
Elle avait un puissant besoin d’étudier, mais était tellement inhibée dans celui-ci et dans son développement intellectuel qu’elle donnait tout d’abord une impression de complète débilité. Dans son désir de vouloir tout savoir, de devenir toute-puissante par le savoir et d’être indépendante des parents, d’être admirée et crainte, s’exprimaient ses envies d’incorporer oralement un pénis tout puissant. Les différentes matières étudiées représentaient pour elle des personnages masculins, féminins ou asexués. Elle ne pouvait pas étudier, car elle ne pouvait pas préférer une matière au détriment d’une autre, une personne, ou une nourriture à une autre. Elle devait étudier toutes les matières en même temps, s’incorporer toutes les personnes en même temps. Elle éprouvait des sentiments de culpabilité envers une matière négligée, et de l’angoisse envers une matière entamée (nourriture entamée mais pas entièrement mangée). Ne pouvait-elle pas maîtriser toutes les matières simultanément, alors elle abandonnait tout. En quoi s’exprimait aussi son attitude d’opposition défiante : tout ou rien. Ceci était renforcé par l’angoisse devant le savoir à absorber.
Ses angoisses d’incorporation, qui avaient inhibés l’alimentation, s’exprimaient à présent par diverses craintes, que les études ne puissent nuire à sa santé. En particulier ne pourrait-elle pas étudier la sociologie car les différentes théories existantes dans ce domaine agiraient sur son esprit comme des nourritures qui ne s’accorderaient pas bien dans l'estomac. (Il est dangereux d’incorporer des parents qui se combattent sur un mode sadique). Ces angoisses d’incorporation s’apaisaient un peu lorsqu’elle travaillait avec d’autres et se persuadait que ceux-ci savaient absorber le savoir, de la même façon que ses angoisses s’apaisaient lorsqu’elle mangeait avec la mère. D’un autre côté, elle était inhibée par l’angoisse et la rivalité qu’elle éprouvait envers ses camarades. [112/113] Et puis elle ne voulait pas avoir ce que les autres possédaient, mais quelque chose d’unique, qui n’aurait jamais existé. Lorsqu’elle avait absorbé cela (mangé ou appris), elle était pareille à Dieu. Pour devenir ainsi, elle devait être seule, n’avoir aucune relation humaine ni désir sexuel. Elle devait aussi être seule pour échapper à la jalousie des autres. Elle avait peur que sa mère ne lui donne des mauvaises nourritures, qui rendent malade ou qui soient sans valeur, que l’enseignante ne lui donne un savoir du même acabit. C’est pourquoi elle devait s’approprier le précieux savoir en secret. Mais pour ne pas éveiller chez les autres la suspicion qu’elle n’explore secrètement de meilleures choses, elle devait aussi incorporer la nourriture et le savoir qu’on lui présentait. Comme elle ne savait pas où se cachait le « bon » (sein, pénis, semence fertile), elle devait consommer tout ce que le monde recelait et l’impossibilité de la chose la paralysait complètement. Elle suspectait que ce qui était désigné comme sans valeur ne soit, en fait, ce qui était vraiment précieux, et pour ça elle devait particulièrement être attentive à tout ce qui était secondaire, sans donner l’impression qu’elle ne le soit. Elle avait la contrainte interne d’acheter des vieux livres, en partie dans l’espoir qu’ils s’avèrent particulièrement précieux, et en partie –car elle s’identifiait à eux- car sinon personne n’en voudrait et ils dépériraient. Un sentiment de culpabilité semblable à celui avec les vieux livres qu’elle n’achetait pas, ou avec tout ce qui était jeté, qu’elle ne collectait pas, envers toute la nourriture qu’elle laissait, des enfants abandonnés, elle l’éprouvait envers les matières d’étude qu’elle n’apprenait pas. C’est pourquoi elle ne pouvait pas en privilégier une au détriment de l’autre. Mais alors lui venait la peur qu’elle ne puisse s’occuper d’autant d’enfants à la fois et qu’alors les enfants affamés ne finissent par la manger elle-même. De la même façon elle voulait avoir beaucoup d’animaux domestiques mais craignait ne pas leur être une bonne mère, qu’elle ne puisse pas leur donner suffisamment de nourriture, de temps etc. ou qu’elle puisse se comporter avec eux d’une façon sadique. Elle ne pourrait étudier que lorsqu’elle se serait occupée de souris et de lapins, les aurait étudiés, et aurait fait ses preuves avec eux. Mais alors elle craignait que, si elle y parvenait (qu’elle soit donc une bonne mère, c’est-à-dire féminine), qu’elle ne puisse pas ensuite cesser de s’en occuper et faire des études (être un homme). Son idéal était la bisexuation ; pour cela elle devait tout avoir en même temps [113/114], tout savoir, tout s’incorporer en même temps (père et mère simultanément), être homme et femme simultanément, pour devenir pareil à Dieu. Par la désexuation ou par la bisexuation on deviendrait l’égal de Dieu.
Je n’ai pu aborder ici que certains faits causés par la sévère inhibition intellectuelle de la patiente. Ils sont remarquables car ils sont diamétralement opposés et que par voie de conséquence aucun compromis n’est possible entre eux. Dans ce cas, comme dans d’autres, j’ai trouvé comme principaux facteurs d’inhibition de l’absorption orale-intellectuelle : la peur de la jalousie des autres qui correspond à l’intensité de la propre jalousie envers les possessions des autres ; la peur du propre sadisme (que l’on détruise par sa propre incapacité, c’est-à-dire du fait de son propre sadisme, la nourriture, qu’on détériore le savoir ou qu’on le vole à quelqu’un), ainsi que de nombreuses angoisses d’incorporation. De plus ce qui est important est le temps de l’opposition orale, souligné par différents auteurs ; qu’on ne veuille pas absorber le savoir parce qu’en tant qu’enfant on ne l’aurait pas eu au moment, ou de la façon, ou aussi complètement, qu’on aurait souhaité.
Les facteurs oraux n’agissent pas seulement dans le sens de l’inhibition mais dans beaucoup de cas facilitent le développement intellectuel. La convoitise de nourriture est souvent remplacée par la convoitise de savoir, la curiosité, la cupidité, etc. en quoi le savoir est perçu comme objet, et assimilé au pénis, au contenu corporel etc. Un patient non inhibé intellectuellement n’appréciait que le savoir qui n’était pas accessible aux autres, qu’il s’appropriait en secret, qu’il « volait ». Son angoisse principale était que sa femme ne lui mange le cerveau ou bien que ses travaux scientifiques ne se révèlent être des plagiats (vols). Le savoir – les pensées - il les assimilait au contenu de la tête et celui-ci à celui du corps. Du fait de ses désirs originaires d’incorporation orale de la mère, il craignait que par représailles la femme ne lui mange le contenu du cerveau, ou que son enfant (son travail scientifique) ne s’avère être volé à la mère.
Le travail scientifique parait reposer largement sur la théorie sexuelle orale : qu’on ne puisse accoucher d’un enfant (d’un travail scientifique) que si auparavant on s’est incorporé les morceaux de corps parentaux volés (pensées des autres auteurs). C’est pourquoi le plagiat semble être un problème central du travail scientifique. Habituellement on échappe aux angoisses de représailles par le fait de légaliser le plagiat par la citation (restitution à l’auteur). Cette théorie sexuelle orale se manifeste aussi dans les rituels de travail de certaines personnes qui par exemple ne peuvent bien travailler qu’après avoir consommé un steak sanglant ou qui mangent des sucreries ou fument en travaillant.
Un patient qui avait occasionnellement volé à la puberté (principalement des sucreries et des livres) avait plus tard une certaine tendance au plagiat. Comme pour lui l’activité était reliée au vol, et le travail scientifique au plagiat, il ne pouvait échapper à ces tendances réprouvées que par une large inhibition de son activité et de son travail intellectuel.
La perturbation intellectuelle peut concerner aussi bien la compréhension que la production. Pour la production c’est en premier lieu la symbolique excrétrice et gestationnelle qui est prépondérante. Les perturbations qui en résultent sont nombreuses : certaines personnes ne peuvent rédiger un travail que lorsqu’elles ont déjà le suivant tout prêt en tête, de peur de rester stériles, vides (dévalisés du contenu du corps). Un patient éprouvait des sentiments de culpabilité envers son travail achevé, lorsqu’il l’avait envoyé au rédacteur ; il avait abandonné son enfant, l’avait envoyé à des étrangers. Aussi longtemps qu’il restait dans son tiroir son travail était en sécurité comme un enfant dans son lit. Souvent il y a une angoisse du travail lui-même : les différentes pensées (enfants, excréments) sont comme un troupe qui doit être maîtrisé péniblement, pour que les uns et les autres ne se combattent pas (ne se contredisent pas) ou ne se révoltent contre leur maître. Un patient avec une phobie des insectes compare son travail à un millepatte. Les « pattes » représentent les nombreuses notes de pied (pattes) de page[4]. Il est très fréquent aussi que des craintes hypochondriaques et des ruminations soient transposées du corps aux pensées, et de celles-ci au travail rédigé. [115/116]. Mais je ne veux à présent pas davantage approfondir ces facteurs et plutôt mettre en évidence le rôle des facteurs oraux dans l’inhibition de la production.
Un patient avait tenu à grande peine quelques conférences et après une autre, me rapporta assez satisfait que celle-ci s’était – comme il fallait s’y attendre – à nouveau mal passée. La mauvaise conférence s’avéra, tout comme les associations ennuyeuses, être une vengeance pour toutes les mauvaises conférences qu’il avait dû écouter, pour tout le savoir qui l’avait déçu, en dernier lieu pour de la nourriture insatisfaisante. Une autre fois il se décommanda d’une conférence au dernier moment. Par les conférences il exerçait un pouvoir sur l’auditoire. Ce faisant il s’identifiait à la mère allaitante qui est capable de donner de la bonne ou de la mauvaise nourriture (le savoir) ou bien de la refuser complètement.
Les mêmes facteurs que j’ai illustrés par des exemples de travaux journalistiques et scientifiques, peuvent se retrouver tout aussi bien à l’occasion de l’écriture de lettres, de compositions scolaires, de réponses à l’école, de récitations de poésies etc.et même dans la simple parole chez l’adulte ou l’enfant. Encore une fois, ces facteurs ne s’avèrent inhibant que dans certains cas, souvent ils constituent une importante stimulation du développement intellectuel.
On peut généralement dire que les facteurs oraux influenceront favorablement le développement intellectuel lorsque le désir oral sublimé dans le désir de savoir est intense, mais ne suscite pas d’angoisses ou de sentiments de culpabilité du fait de son sadisme (ou alors quand angoisse et culpabilité sont liés ailleurs, sans inhiber le développement intellectuel). Pour la production intellectuelle, l’identification à la bonne mère, pourvoyeuse de nourriture et de savoir, est la plus avantageuse. Cette disposition ne peut être soutenue sans perturbation que lorsque l’angoisse n’est pas trop forte.
Traduction : Jérôme Lecaux
[1] « Intellektuelle Hemmung und Essstörung » (« Inhibition intellectuelle et trouble alimentaire »), dans Zeitschrift für psychoanalytische Pädagogik, viiie année, 1934, p. 109 et suiv.
[2] Se reporter à mon travail « Les névroses infantiles », dans cette même revue, 1933.
[3] N.d.t. elle ne peut pas « absorber les choses ».
[4] N.d.t. : en langue allemande la note de bas de page se dit note de « pied » de page, et le millepatte s’appelle « millepieds ».
- reference
Il s'agit très probablement d'une référence à "l'homme aux cervelles fraîches" dont Melitta Schmideberg fut la première analyste, avant qu'il ne soit suivi par Ernst Kris.
- reference
Idem
- reference
Il s'agit très probablement d'une référence à "l'homme aux cervelles fraîches" dont Melitta Schmideberg fut la première analyste, avant qu'il ne soit suivi par Ernst Kris.